L'église en 3D ?

Bientôt disponible !

Une église millénaire

Évangélisée dès le VIe siècle de notre ère par les moines bénédictins, l’île d’Yeu conserve les vestiges du monastère Saint-Hilaire, édifié non loin de l’actuel Ker Pierre Borny, ainsi que du monastère Saint-Etienne, près de Ker Châlon. Construite aux XIe-XIIe siècles en style roman, selon un plan en croix latine, l’église Saint-Sauveur connut de nombreuses modifications au cours du temps. Ne subsistent de l’édifice médiéval que le choeur, la croisée et le bras sud du transept, ainsi que l’absidiole sud, ornée de peintures murales récemment découvertes. L’église est couronnée au XVe siècle d’un clocher en bois effilé qui servira longtemps d’amer aux marins et de vigie ; clocher remplacé en 1774 par une flèche pyramidale, détruite par la foudre en 1953.

Une simple tour carrée revêtue de quatre pans de tuiles abrite aujourd’hui les cloches du Bourg. Flanquée au XVIIe siècle d’une nef latérale, la nef romane est détruite au XIXe siècle, et toutes deux sont remplacées par l’actuel vaisseau de style néo-gothique ; on reconstruit également le bras du transept nord. À la suite de l’incendie de 1953 qui provoque l’effondrement du clocher et de la voûte centrale, une importante restauration est effectuée. Des vitraux en dalle de verre sont posés, qui s’attachent à magnifier le mystère de la Rédemption du Sauveur, continuée par son Église, et proclament la royauté universelle du Christ et de la vierge Marie. Une nouvelle restauration de grande ampleur est entreprise fin 2012 pour s’achever en 2017 avec la restauration des peintures murales de la chapelle Saint-Nicolas.

Vitraux

Change the color to match your brand or vision, add your logo, choose the perfect layout, modify menu settings and more.

La peinture à fresque

Seul le premier décor à quintefeuilles a été peint « afresco, autrement dit à fresque. Il s’agit de la technique la plus couramment adoptée du XIe au XIIIe siècle, permettant la création d’oeuvres d’une grande durabilité. Pour la mettre en oeuvre, il faut d’abord couvrir le mur d’un « arricio », un enduit de chaux qui fera office de sous-couche. On pose ensuite « l’inconato », la deuxième couche, destinée à recevoir les pigments. Contrainte majeure, « l’inconato » est posé jour par jour car il sèche rapidement mais doit absolument être peint frais. En effet, il se cristallise au séchage. Les pigments sont alors emprisonnés dans la surface durcie, le décor peint figé pour des siècles. La présence de fresques à Saint-Sauveur atteste de la présence d’artistes spécialisés pour les réaliser.

La peinture à la détrempe

La période gothique XIIIe et XIVe siècle voit l’essor d’une autre technique pour la réalisation des peintures murales. D’une exécution plus rapide que la fresque, la peinture a détrempe est en revanche moins pérenne. La peinture à détrempe est appliquée sur un unique badigeon de chaux. Cependant, la seule application des pigments sur la surface ne suffira pas pour créer la peinture. il faut donc leur adjoindre un liant, qui permettra de les fixer sur la surface à peindre. Le liant peut être obtenu à partir de produits variés et faciles à se procurer, comme le jaune d’oeuf, l’amidon ou le collagène extrait de la peau ou des nerfs d’animaux.

Informations utiles

-

Tel: -

-

Rue du Général Leclerc, 85350 L'Île-d'Yeu