Les dolmens en 3D ?

Bientôt disponible !

Dolmen des Petits Fradets

Parmi les abondants vestiges attestant d’un peuplement préhistorique sur l’île d’Yeu, on dénombre quatre dolmens. Ces derniers furent construits à une époque où l’île était déjà séparée du continent par un bras de mer (Néolithique moyen 4500-3500 av. J.-C.). Celui des Petits Fradets possède six piliers qui forment une chambre funéraire semi-circulaire recouverte par deux dalles de couverture. En observant le site, il apparait évident que les constructeurs ont utilisé les pierres d’affleurement comme partie constituante de cette architecture.

Ce mégalithe se situe au milieu d’une élévation correspondant aux restes de sa structure externe. En effet, les dolmens ne sont visibles de nos jours que sous la forme de ruines, amputées le plus souvent de leur enveloppe (le cairn). Il s’agissait d’un amas de pierre et/ou de terre qui cernait, maintenait et protégeait le dolmen, lui conférant un aspect beaucoup plus monumental que ce qui est visible aujourd’hui.

Par son nom, cet ouvrage s’inscrit pleinement dans l’imaginaire insulaire. On appelle Fradets ou Fras des lutins maléfiques. Sur certaines cartes anciennes ce dolmen est même dénommé « Maison des Petits Fradets ».

Dolmen de la Planche à Puare

Ce monument construit au cours du Néolithique moyen (4500-3500 av.J.-C.) est composé d’un couloir d’accès et d’une croisée ouvrant sur trois chambres funéraires. On retrouve ce type d’architecture dite « transeptée » majoritairement autour de l’embouchure de la Loire et plus particulièrement dans la région de Pornic. Ce dolmen est donc le témoin des échanges maritimes entre l’Île d’Yeu et cette région pendant cette période.

Il fut fouillé en 1883 par Augustin Auger, un juge de paix. Il découvrit dans les chambres funéraires des couches d’ossements humains séparés par des dallages (jusqu’à quatre couches superposées). Ces défunts étaient accompagnés de différentes pièces de mobilier comme des outils en silex (grattoirs, perçoirs…), des fragments de céramique ou des os d’animaux. Quelques objets originaux y furent également mis au jour tels que des poids de filets et trois dents de cachalot.

Les monuments funéraires aménagés sur la côte nord-ouest de l’île (Planche à Puare, Petits Fradets et Tabernaudes), à l’origine enveloppés de leurs cairns étaient largement visibles depuis la mer, révélant ainsi la volonté des bâtisseurs de marquer leur territoire.

Dolmen des Landes

L’édifice est inclus dans un tumulus ovalaire mesurant plus 20 m de long du nord au sud et environ 10 m d’est en ouest. En 1907, Marcel Baudouin visite le site, fouille le monument et le restaure partiellement. Il découvre deux dalles, l’une encore dressée et l’autre couchée sur le flanc est du tumulus.

A l’époque, la dalle no 1 est orientée est-ouest et elle mesure 2,15 m de long et 0,50 m d’épaisseur pour une hauteur hors-sol de 0,50 m après fouille. Elle est enfouie sur 0,70 m de profondeur En creusant au pied de la pierre, côté nord, Beaudouin découvrit des pierres de calage.

Baudouin croit y reconnaître la dalle de chevet d’un dolmen dont la chambre ouvrirait au sud. Constatant que sur sa face nord, cette dalle comporte 13 cupules dont certaines enterrées, Baudouin décida d’aménager un petit puits afin de les rendre visibles. Désormais cette dalle est fractionnée en deux morceaux. Il se pourrait que la dalle no 1 corresponde à un ancien affleurement sur lequel furent creusées des cupules avant qu’une dalle n’en soit détaché.

La dalle no 2 est disposée en équerre avec l’angle est d’un des deux fragments de la dalle no 1. Elle mesure 1,50 m de long, 1,30 m de haut et 0,25 m d’épaisseur au centre de la dalle. Sa position actuelle résulte de la restauration de Baudouin.

Toutes les dalles sont en orthogneiss.

La nature même de l’édifice demeure donc incertaine, il pourrait aussi bien s’agir d’un dolmen que d’un coffre, voire d’un menhir.

Baudouin découvrit, au sud de la dalle no 1, 5 petits galets et 7 éclats de silex.

Menhir des Soux

Bien que l’édifice soit communément considéré comme un menhir, il est à ce jour impossible de savoir si c’est bien le cas ou s’il s’agit des vestiges d’un dolmen ou d’un coffre mégalithique. En 1834, Jean-Marie Bachelot de la Pylaie le mentionne parmi les dolmens de l’île. En 1872, un fermier de l’île aurait rapporté à Léon Pervinquière qu’une dizaine d’années plus tôt des carriers auraient emporté la table de couverture et un autre support.

L’édifice est classé au titre des monuments historiques en 1889.

La pierre est orientée nord-ouest/sud-est. Elle mesure 1,26 m de hauteur pour une largeur de 1,26 m à la base, 1,40 m au sommet et une épaisseur moyenne de 0,40 m. Selon Marcel Baudouin, qui fouilla le site en 1908, la pierre est enfoncée de 0,35 m dans le sol et comporte un calage composé de gros blocs. Une seconde pierre (0,70 m de hauteur, 1,45 m de largeur et 0,70 m d’épaisseur) est placée perpendiculairement à son extrémité est. Enfin, un troisième bloc, de plus petite dimension, est encore disposé à l’est.

La face nord est lisse et régulière, elle a probablement été bouchardée. La pierre comporte une cassure côté est (22 cm de longueur, 15 cm de profondeur) et une encoche courbe côté sud-ouest (10 cm de longueur, 4 mm de profondeur), ainsi qu’une cupule sur le sommet.

Informations utiles

-

Tel: -

-

Voir cartographie

Tagline

Short headline

Change the color to match your brand or vision, add your logo, choose the perfect layout, modify menu settings, add animations, add shape dividers, increase engagement with call to action and more.

Click the button