Ouest France – 16 Juillet 2020

 

Bertrand Viaud, présdient et fondateur de l’association French Baroudeur, pilote le drone pour numériser le site de la batterie de Merville. / OUEST-FRANCE

« Notre objectif, c’est de mettre les technologies numériques à disposition de tous les monuments, à un prix abordable », explique Bertrand Viaud, président et fondateur de l’association French baroudeurs. À Merville, l’association est en train de numériser la batterie sous toutes les coutures, intérieur des bunkers compris. « Par des visites virtuelles ou avec un casque de réalité virtuelle, les visiteurs pourront se replonger dans l’ambiance de la batterie à l’époque où Rommel était venu la visiter. » Un atout pour les personnes handicapées ou celles qui vivent trop loin.« Cela permettra aussi d’intéresser les jeunes. »

L’association a créé, il y a quelque temps, une plateforme numérique du patrimoine : de nombreux monuments, musées sont consultables en ligne. La batterie de Merville pourra se visiter via une application. « Nous participons aussi au devoir de mémoire en numérisant ce site. »

Les membres de l’association s’étaient déplacés pour filmer le site en novembre, puis numériser depuis le sol et les airs, en utilisant un drone. « On réalise un nuage de points qui est enregistré dans notre base de données 3D. »

C’est à partir de ces données que l’application sera développée, et après de nombreux échanges entre French baroudeurs et l’équipe de Pascaline Dagorn, directrice du musée, et de Sylvie Dupont, présidente du Groupement d’intérêt public (GIP) qui gère le site de la batterie de Merville.

L’application sera disponible en téléchargement en automne pour 1 €, (stores Android et iOS) « afin de financer son développement ».