Le château en 3D ?

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Guillaume de Ransanne(s) est connu comme le premier seigneur de Panloy, puis on a des traces écrites indiquant les Moreau, qui furent seigneurs de Panloy du début du XVe siècle à 1680.

Saisie et vendue, la seigneurie change plusieurs fois de propriétaire, et le elle constitue la dot apportée par Marie Sarry, dame de la baronnie de la Chaume de Nancras et de Champagne, de la Tour et de Panloy, à Jacques Michel, baron de Saint-Dizant.

Il reconstruit le château en ne gardant que les deux pavillons d’entrée.

Leur fille Anne-Marie épouse en 1785 le marquis de Grailly, dont les descendants sont encore propriétaires du château.

Durant la Révolution, la marquise, utilise comme d’autres aristocrates dont les biens, voire la vie, étaient menacés, la loi révolutionnaire du divorce, ce qui lui permet de conserver le domaine; quand son mari est amnistié durant le Consulat, il revient en 1802 et ils se remarient en 1806 ; depuis, le château reste dans la même famille avec le mobilier d’époque Louis XV.

Architecture

Il existait alors une construction de la fin du XVIe siècle et un château plus récent, l’un et l’autre en mauvais état.

Il n’en reste qu’un pavillon de style fin Renaissance, et un autre plus tardif, peut-être mi-XVIIIe siècle, ornés de colonnettes, chapiteaux, caissons sculptés de fleurs, de lions, de masque.

Le château actuel, construit de 1770 à 1772 pour le baron de Saint-Dizant est en forme de U ; il présente une façade centrée par une avancée à fronton triangulaire sculpté des armoiries familiales, ajouté lors des importants travaux d’agrandissement et d’embellissement entrepris vers 1870 par le marquis Gaston de Grailly, qui séjournait au château après avoir passé l’hiver dans son hôtel de la rue Saint-Hilaire à Poitiers ; les deux ailes sont flanquées de quatre pavillons hauts.

Le petit pavillon de droite date de la Renaissance, il appartenait à l’ancien château renaissance. Le pavillon de gauche a été copié sur lui lors de la construction de Panloy mais possède des ornements du XVIIIe siècle.

Les toitures couvertes d’ardoises sont percées de lucarnes à fronton sculpté (ajoutés) depuis 1877 époque où le toit originel à combles dits brisés ou « à la Mansard » (tuiles et ardoises ?) a été supprimée et refaite plus haute, suivant la mode du XIXe siècle.

La longue terrasse à balustrade de pierre domine la Charente

Le pigeonnier complet et le mieux conservé du département, est une fuie cylindrique de 3 000 boulins, à toiture surmontée d’un lanternon, est signé du maître-maçon et daté de 1620 ce qui indique, étant donné la législation en vigueur, un domaine de plus de 1 000 arpents, soit un tiers d’hectare (33 ares) ou un « journal » en Saintonge, qui a donné le mot journalier pour ouvrier agricole.

La façade d’architecture Louis XV, la suite de tapisseries de Beauvais (XVIIIe siècle), encastrées dans les boiseries et la balustrade sur la Charente sont inscrits I.S.M.H. depuis le

La famille De Grailly

A peu de distance de la ville de GEX ou de DIVONNE LES BAINS (aujourd’hui dans le département de l’Ain) se trouve le village de GRILLY et les ruines du château du même nom, mentionné dès le XIème siècle. C’est le berceau de la famille. Bien que l’on ait connaissance du nom dès 970, le premier connu, Gérard, sire de GRAILLY signa la PAIX de GEX en 1120. A cette époque, la famille de GRAILLY apparaît comme ancienne et assez puissante, possédant l’important château de GRILLY, un hôtel à Genève, une sépulture familiale dans l’Abbaye de BONMONT, des fiefs, entre autres ceux de COPPET, ROLLE, VILLAGRAND, PANGIN, en Savoie, au pays de Gex et sur les deux rives du Lac Léman.

Jean Ier de Grailly est un personnage historique qui vécut à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle. Nous ne connaissons pas la date de sa naissance. Il fut sire de Grailly au bailliage de Gex sur les bords du lac de Genève, chevalier, vicomte de Benauge dont il fit sa résidence en Aquitaine et de Castillon, seigneur de Gurzon (Gurson en Dordogne), de Flex (le Fleix en Dordogne), du Puy, de Châlus (de Puy Châlus en Dordogne), de Ville-la-Grand en Genevois et de Rolle sur le lac de Genève, Sénéchal de Gascogne puis de Guyenne pour le compte des Anglais, et Sénéchal de Jérusalem au service du roi de Chypre. Il meurt en 1303. (voir Jean Ier de Grailly sur Wikipédia).

Jean III de Grailly (né en 1330 – mort le 7 septembre 1376), Captal de Buc,  est une figure emblématique de la Guerre de Cent ans. Lieutenant du Prince Noir , Connétable de la Guyenne anglo-Gasconne, il contribue à la victoire anglaise du Prince Noir à Poitiers en 1356 et fut l’éternel adversaire de Bertrand Dugesclin. Co-fondateur des Chevaliers de l’Ordre de la Jarretière, il en porte le n°4 (voir Jean de Grailly sur Wikipédia)

Archambaud de Graillyoncle de Jean III, épouse en 1381 Isabelle de FOIX, cousine germaine de Gaston Fœbus, Comte de Foix , dont elle hérite . Le Comté de Foix, dépendant du roi de France Charles V, celui-ci, après de longues négociations, entérina l’héritage à condition que les enfants et descendants d’Archambaud de Grailly et Isabelle de Foix prennent le nom et les armes de Foix, ce qui fut effectif au début du XVe siècle.

De la branche ainée Grailly- Foix, puis Foix, éteinte en 1714 par la mort du Duc de Foix cité par Saint Simon dans ses Mémoires, descendent, entre autres:

Catherine de Grailly-Foix épouse en 1448 Jean d’Albret, c’est l’arrière grand-mère d’Henri IV.

Marguerite de Grailly-Foix épouse en 1471 François II, Duc de Bretagne, dont la fille est Anne de Bretagne.

Roger de Grailly, frère d’Archambaud épouse en 1370 Anne de Canteloup. Il est à l’origine de la branche dite de Lavagnac, branche ainée actuelle depuis 1714.

Pierre de Grailly épouse en 1594 Isabeau Eyquem de Montaigne, nièce de Michel de Montaigne.

Joseph II de Grailly, de la branche cadette dite de Maubastit, épouse en 1732 Françoise de Gonthier. Il s’offre le Marquisat de Touvérac en Charente. Il a 2 filles, Françoise et Anne.

Hélie Henry de Grailly (1731-1793) épouse en 1759 Françoise de Grailly et s’attribue le titre de Marquis de Touvérac.

Henry de Grailly épouse en 1785 Anne Marie Michel de Saint Dizant (voir Panloy et son histoire).

Les terres de Touvérac sont confisquées et le château brûlé pendant la révolution.

Informations utiles

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Tel: 05 46 91 73 23

http://panloy.com

3 Domaine de Panloy, 17350 Port-d'Envaux